Première station
Il est près de minuit
Et le Mal menace dans l'ombre
Sous le clair de lune
Il voit une vision qui lui fige le cœur
Il essai de crier
Mais la terreur s'empare du son de sa voix avant qu’il ne l’exprime
Il commence à geler
Alors que l'horreur le regarde droit dans les yeux
Il est paralysé
Il entend gémir les feuilles mortes
Des oliviers sous de lourds et pressés pas
et se rend compte qu'il n'y a nulle part où s'enfuir
Il sent la main froide et moite du traitre d’ami sur son corps
Et se demande s’il reverra le soleil
Il ferme les yeux le cœur contristé
Espérant que ce ne soit juste que son imagination
Mais Ils sont sortis pour l'avoir,
Les ennemis l'encerclent
Ils le ligoteront, sans que personne puisse lui porter secours
Le diable, une bouteille de champagne à la main, se tient à l’écart
Il observe, le cœur bien satisfait et fredonne victoire
Simon, ranges ton épée !
Ton Seigneur n’en a pas tant besoin que de ton réconfort !
Mais ils sont où, ces disciples les plus fougueux
Qui une heure plus tôt juraient de donner leur vie pour et avec lui ?
Où, Simon Pierre qui a jurer
Sur son honneur et l’orgueil
D’être le seul qui tiendrait au moment décisif ?
Ils sont partis, chacun cherchant à sauver sa peau
Et ils l’ont ainsi emmené, sur les routes de la douleur par une nuit d’angoisse
Seul, abandonné de tous, il subira les outrages de la vie et tout son rudiment